BIOGRAPHIE
1946 Naissance de Marten Yorgantz, d'origine Arménienne, à Istanbul.
1963 - 1967 Yorgantz se produit dans des hôtels, clubs et music halls du monde entier, et enregistre pas moins de 4 albums en français et en italien.
1967 L'année où il gagne le micro d'or !
1968 Arrivée en France. Il continue de chanter à travers toute l'Europe jusqu'aux Pays Bas.
Premiers passages à la télé française ! (Guy Lux, Michel Drucker, etc.)
1974 Ouverture de son premier restaurant à Paris, "La Cappadoce".
1975 Son premier album, entièrement en arménien, "Oureyir Asdvadz", connaît un vif succès à travers le monde, toutes générations confondues.
1976 Après un concert à l'Olympia, à Paris, il ouvre son second restaurant "La Cappadoce" à Alfortville, près de Paris. Des soirées inoubliables...
1978 - 1979 Nouvel album, "Bourchamouden California" "Maral Maral"...
1980 Ouverture de son troisième restaurant à Saint Germain des Prés, au coeur de Paris : "Restaurant Yorgantz". Toutes les célébrités - d'Henri Salvador à Enrico Macias, en passant par Michel Drucker - s'y sont retrouvées.
1986 - 2000 Marten Yorgantz commence une tournée internationale qui passe par les États-Unis, l'Australie, l'Amérique du Sud, et donne, devant 1,5 millions de personnes, 99 concerts de charité en Arménie après le tremblement de terre de 1988. Il continuera les 5 années suivantes.
2000 - 2006 Sortie de deux nouveaux CDs, "Compilation Kotchari" and "Yorgantz Live" en italien.
Par ailleurs, il inaugure son tout nouveau restaurant, "Chez Yorgantz" à Paris, où tous les soirs, sa clientèle se régale d'une cuisine gastronomique arméno-italienne, tout en l'admirant chanter live tous les soirs accompagné d'un pianiste ou guitarsite.
Dans le même temps, les concerts, les soirées et les galas continuent tout au long de l'année.
YORGANTZ À ISTAMBUL
Quatre concerts en quatre jours! Marten Yorgantz a charmé le public par sa performance extraordinaire
Le souffle de Yorgantz à Istambul
Apres une longue séparation de trente sept ans, Marten Yorgantz de retours a Istanbul, a été accueilli par cette ville et ses habitants dont il a toujours porté la nostalgie dans son coeur. En quatre jours, il a charmé tous ceux qui l'aimaient, par quatre concerts avec son énergie intarissable et sa performance.
Le premier concert a été donné à l'hôpital arménien Surp Prgitch, dans Karamanukian: Hospice pour les femmes et aux pensionnaires de Hintlian.
Yorgantz a vécu des moments plein d'émotion. Il a distribué lui-même les chocolats apportés de Paris aux malades et aux viellards.
Il a réussi à faire oublier la tristesse et la mélancolie aux habitants de l'hôpital qui ont accompagné ses chansons soit par les paroles soit par les applaudissements.
Le soir-même eut lieu La Grande Rencontre au restaurant Gunay. Les démonstrations de sympathie des convives ont motivé pleinement Yorgantz qui a chanté quatre heures essayant ainsi de rattraper les années perdues.
Les organisations tres reussi de Şişli Spor Kulébé et la performance de Yorgantz ont créé une soirée longtemps inoubliable. Les chansons nostalgiques ont emporté les auditeurs vers un tunnel de temps.
A cette occasion, Yorgantz, a présenté ses remerciements au Club Şişli, au 2e directeur, Raffi Kasparian, spécialement et au journal AGOS pour son support.
Le troisième concert eut lieu le lendemain soir, dimanche, à Kumkapi dans la Salle Kazaz Artin Amira. La foule qui a rempli la grande salle a accompagné Kotchari se tenant les mains.
Jeunes et vieux ensemble ont dansés avec les chansons de Yorgantz. La surprise de la soirée, où l'entrée était libre, était le solist Dinçer Erdoğan qui a travaillé avec Marten Yorgantz dans le groupe Mavi ëocuklar et le basse-gitariste Haluk Hancı qui ont pris la scène et accompagné le chanteur renommé.
Le duo, avec Bartev qui a été aux coté de Yorgantz pendant les deux concerts Yerevan-Erebuni a été beaucoup applaudi par les spectateurs.
Le musicien arménien Achod Parsekhian qui accompagne Yorgantz depuis de longues années a été le héros principal des concerts par sa capacité extraordinaire et sa magnifique performance.
D'autre part les membres de l'orchestre Arakast dont Herman a la guitare, Mgo a la batterie, Arda a la percussion ont accompagné le chanteur avec dextérité. Sera Yeundem du coeur Vartanants, Serjan Gazeroghlou du coeur Lousavoritch ont avec une seule répétition montré une pérformance vocale qui a été appreciée dans la foule.
Le dernier concert, le plus coloré même, a été realisé dans la soirée de Lundi a Ferikeuy dans la Salle Chirinoghlou pour les élèves des première et deuxième classes des écoles Ferkeuy, Sahakian, Mkhitarian et Esaian.
Yorgantz a chanté et dansé avec les enfants deux heures durant.
Impressions pathétiques
Marten Yorgantz le même soir a la Radio Yacham avec Haiko Baghdat, a participé au programme Seuzde Kalanlar. L'artiste avant de retourner à Paris a été accueilli au restaurant Hamov où tout en mangeant des dolmas et du manté préparés avec soin, a partagé ses émotions.
Avant de venir en Turquie, précisant qu'il était tres ému, Yorgantz a longtemps resisté pour ne pas pleurer, de peur de laisser une impression pleurnichard. Et il dit avoir tenu sa parole sauf pour certains occasions.
Disant "ce sont mes ruelles", Yorgantz a confessé avoir parlé pendant une semaine à tous ceux qu'il a approchés dans la rue. Il a ajouté "Tout ça c'était par, nostalgie c'était une semaine de reve. Je me suis giflé parfois pour me certifier que je suis à Istanbul. Je suis très content de l'intérêt qu'on a montré aux concerts. Les jeunes m'ont adopté facilement. J'ai vécu des émotions differentes à chaque concert... entre la joie et la tristesse.
J'ai été très heureux de savoir que les enfants connaissaient mes chansons. Je compose des chansons pour eux. comme "Ayp, pen, kim". Ils sont notre avenir, mon but est de les habituer à chanter en arménien des leur jeune âge."
L'école Mekhitarian est le lieu ou il a été le plus ému. "Je suis allé a mon école, j'ai joué au ballon, j'ai parlé aux professeurs et j'ai mangé avec eux au réfectoire. Dimanche matin, j'ai participé à la messe. L'immeuble a gardé son air authentique. La plupart des salles a été gardée comme au temps de mon enfance. Malheureusement la perte de certains religieux et professuers m'a peiné. Mais c'est la vie."
Une semaine comme un festival
"C'était une semaine magnifique. J'ai réalisé mon rêve de longue date grâce à vous, famille AGOS et Club Chichli.
Les deux membres du groupe (Mavi ëocuklar) Dinçer Erdogan et Haluk Hancı sont venus me faire une surprise extraordinaire."
Une dernière question posée à Yorgantz se rapportait à sa performance. Comment avait-il pu chanter quatre jours de suite, sans avoir la voix enrouée, sans perdre entrain ? Yorgantz a bien précisé que le cas était dû à la motivation et il a ajouté "Si je n'avais pas été tellement motivé j'aurais eu la voix enrouée le deuxieme jour. Mais il faut dire qu'en Arménie j'ai chanté avec mon orchestre de 40 personnes, chaque jour, devant 8000 auditeurs. Certains jours ma voix a diminué mais j'ai continué. Ce que je veux dire c'est l'importance de la motivation. Et l'amour aussi... L'amour de l'art, c'est autre chose."
À la fin d'une semaine passé comme un festival, nous avons demandé à Marten Yorgantz avant de partir pour Paris, a l'aéroport, si cette semaine avait suffi pour diminuer le manque de tant d'années.
Les yeux se sont embués. Apparement ce n'était pas suffisant. Il a prononcé à ce moment un proverbefrançais: "Il ne faut pas être gourmand, parce que je suis heureux de tant de sympathie. J'ai compensé en ces quelques jours ce qui m'a manqué pendant trente ans. Cela m'a donné une grande énergie. Avec cette force je vais composer de nouvelles chansons et je rêve du jour ou je reviendrai vous les chanter."